Des NOELS

haut en

couleurs !

L’année nouvelle galope, elle arrive à grands pas, porteuse d’espoirs, de projets, ……car la vie ne recopie jamais ! 

La nature ardéchoise est entrée en léthargie… mais toutes les teintes des beaux jours sont des futures éclosions neuves à venir….. 

En attendant « l’an qué ven », (l’an qui vient) l’Ardèche prépare Noël, chaque petit village organise son marché de Noël afin de faire connaître au plus grand nombre « les petites mains,les doigts de fée » qui créent et confectionnent des œuvres inattendues. Rien ne vaut le « fait main », vous le savez bien alors visitez le site hebdo@agenda.org pour connaître les dates de ces marchés, trop nombreux pour être cités ici. Envisagez de séjourner à la Villa Elisa à AUBENAS et ainsi tournoyez allègrement à la rencontre de ces marchés, parfois modestes, mais porteurs d’idées cadeaux innombrables…. 

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Par contre, si vous voulez bien vous approchez un peu, nous allons vous faire quelques confidences… Si, si, il y a sûrement quelques petits détails que vous ignorez encore concernant les traditions de Noël…..Avancez vous….pour mieux entendre !! 

LA BUCHE par exemple …. Dès le Moyen Age, une grosse, énorme bûche était mise dans la cheminée pour qu’elle se consume le plus lentement possible ; chaque famille se réunissait alors autour d’elle lors de la veillée de Noël puis, lorsqu’elle était entièrement brûlée, les cendres étaient conservées pour protéger le foyer… Par la suite, ce sont des pâtissiers français qui, au XIX siècle, eurent l’idée de faire de la bûche un….dessert ! 

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LES CHAUSSETTES SUR LA CHEMINEE : Saint Nicolas, un évêque du IV siècle, fêté le 6 Décembre, principalement dans l’Est de la France, est à l’origine de cette tradition. Il aurait glissé des pièces d’or dans des chaussettes qui séchaient près de la cheminée pour trois sœurs dans la misère… 

LE SAPIN : L’épicéa est l’arbre de l’enfantement, donc de la renaissance, de la vie éternelle puisqu’ il ne perd pas ses aiguilles pendant l’hiver, pour les peuples celtes qui l’associent au mois de décembre. Le sapin de Noël est apparu pour la première en France en 1521 en Alsace, à Sélestat. C’est seulement à la fin du XIX siècle que la tradition se répandit dans toute la France. 

LES BOULES DE NOEL Jusqu’à XIX siècle, les fruits et notamment les pommes et les oranges servaient à décorer le sapin de Noël afin de symboliser l’arbre du paradis. Pour remplaces les fruits après des années de mauvaises récoltes, un artisan verrier aurait eu l’idée de les remplacer par des boules en verre…avant d’être elles-mêmes remplacer par des boules en plastique… 

boules de noël

 

LA DINDE 

C’est au XVIème siècle que Christophe Colomb la ramena d’Amérique car cet oiseau était inconnu jusque là en Europe. Le mot dinde vient du fait que les colons croyaient avoir accosté en INDE alors qu’ils venaient de débarquer en Amérique ! La tradition et le succès de la dinde de Noël viendraient du fait qu’elle est plus grosse que le poulet et moins onéreuse qu’une oie. Elle permet ainsi de nourrir toute une famille avec un seul plat…. Et lorsque vous la garnissez, avant de la cuire, des savoureux marrons de l’Ardèche, toutes les maisonnées se lèchent, à l’avance, les babines…. Certaines maîtresses de maison ardéchoises remplissent tellement le ventre des dindes de marrons, qu’elles recousent, à l’aide d’une fine ficelle, le ventre de la gallinacée, afin qu’il n’éclata pas durant la cuisson…. Dorée, moelleuse, digeste, bourrée de protéines, elle fit les délices des rois de France….et de bien d’autres gourmands….. ! 

LES MENDIANTS : Connaissez vous leur origine ? Ces mendiants qui entrent dans la composition des treize desserts provençaux, est ce que vous savez  les raisons de cette appellation ? 

L’Ardèche méridionale, là où est implantée la douce « villa Elisa » est si proche de la Provence que dans chaque chaumière, on prépare, ici aussi, les mendiants….

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Frédéric Mistral- 1830-1914- nous a donné la définition de ce que sont les quatre mendiants en Provence « figues, noisettes, amandes et raisins secs ». Il précise même que ces mendiants, « té pardi » sont aussi dénommés «  pachichòis »bd'Avignon à Marseille…. Je suis presque sûre que rien que le terme met, « avé l’assent » encore une fois, vos papilles en émoi…..

Mendiants de PROVENCE

En réalité, c'est la couleur de chacun de ces fruits secs qui les a fait dénommer mendiants,en rappel des robes de bure des quatre principaux ordres mendiants. Un jour, en effet, à la table d'un grand seigneur, les quatre fruits secs raisins, noisettes, amandes et figues, étaient apportés quand un convive s'écria : « AH ! Voilà les mendiants qui arrivent sur table »!retrouvant dans la figue la robe grise du franciscain, dans l'amande la robe écrue du dominicain, dans la noisette la robe brune du carme, et dans le raisin la robe sombre de l’augustin. Les dominicains, les franciscains, les carmes et les augustins formants ainsi les quatre ordres mendiants  !!

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Enfin, n’oubliez pas que les plus belles choses dans la vie sont gratuites : les câlins, les sourires, l’amour, les amis, la famille et les souvenirs…. Profitez bien des uns et des autres et passez un JOYEUX NOEL : oubliez les rancoeurs, les différents, les querelles, les bisbilles qui empêchent d’avancer le cœur léger !! Consacrez quelques minutes à ceux que vous connaissez qui seront seuls à Noël… les cabossés de la vie ; car comme le disait Roger FERLET, grand écrivain ardéchois : « le seul temps que nous ne perdons pas….est celui quenous consacrons aux autres !!! Au terme de ces modestes recommandations, n’oubliez jamais, non plus, que Noël est la fête des enfants : ce jour là : pas de punitions, pas de sanctions, pas de corrections….mais de la tendresse à profusion ! 

 

 

JOYEUX NOEL à tous, petits et grands ! 

Margotte

Votre blogueuse ardéchoise,